Le poème généthliaque à la croisée des convenances

Aline Smeesters

Résumé


L’adjectif grec γενεθλιακός («relatif au jour de la naissance») est appliqué dès l’Antiquité à des discours et des poèmes célébrant soit des naissances (par exemple la quatrième bucolique de Virgile, que Servius qualifie de genethliacon), soit, plus souvent, des anniversaires de naissance (de personnes d’âge variable ou même de défunts, comme c’est le cas dans le Genethliacon Lucani de Stace); le γενεθλιακός est aussi théorisé comme discours d’anniversaire dans les traités rhétoriques grecs tardifs du pseudo-Denys d’Halicarnasse et de Ménandre le Rhéteur. Chez les auteurs néo-latins des XVIe et XVIIe siècles, à la faveur de la vogue immense que connaît la poésie de circonstance, la poésie généthliaque bénéficie elle aussi d’un développement remarquable, dans les deux veines mentionnées, celle de la naissance et celle de l’anniversaire de naissance – c’est la première qui nous retiendra ici.

Texte intégral :

PDF

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.