Le trésor de Marseille à Delphes

Antoine Hermary

Résumé


Bien qu’il ait été découvert il y a plus d’un siècle lors des fouilles de l’École française d’Athènes (EfA), le trésor offert par la cité de Massalia dans le sanctuaire de Delphes – sur la terrasse de Marmaria et non dans la zone consacrée à Apollon (Fig. 1) –, était resté peu connu avant l’exposition qui s’est tenue au Musée d’Archéologie méditerranéenne de Marseille de janvier à avril 2013, dans le cadre des célébrations de «Marseille-Provence capitale européenne de la culture».

À l’occasion de cette exposition a été publié, sous la direction de Muriel Garsson, un catalogue auquel on se reportera pour des informations plus détaillées sur la découverte du monument, son architecture, son décor sculpté et les tentatives de restitution dont il a fait l’objet jusqu’à celle qui a été présentée à l’exposition.

La «Grande Fouille» de Delphes, menée par l’EfA entre 1892 et 1903, sous la direction de Théophile Homolle, concernait avant tout le sanctuaire d’Apollon, où ont eu lieu les découvertes les plus spectaculaires, mais la terrasse de Marmaria, consacrée principalement à Athéna Pronaia (ou Pronoia) – aujourd’hui surtout célèbre à cause de la Tholos, dont la fonction reste énigmatique –, n’avait cependant pas été laissée de côté. La découverte du petit édifice identifié par la suite comme le trésor de Marseille eut lieu pour l’essentiel au cours du printemps 1901.

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